Extrait du livre "le JE de la vie"
– Ça ne m’aide pas beaucoup, qui suis-je exactement alors ?
Qui tu es est sans réponse et reste un mystère.
Il n’y a pas réellement de « je ». Il n’y a que » « .
Aucun nom n’est approprié pour nommer l’innommable.
Dès que quelque chose est nommé, il est visualisé, contourné, étiqueté, classé dans le dictionnaire d’objets de l’histoire.
Mettre un nom sur » « , « cela » ou « ce qui est », c’est le rapporter à quelque chose de connu dans l’histoire, or « ce qui est » n’est pas connu et ne fait pas partie de l’histoire. Son nom n’existe pas.
Bon ok alors disons que « cela » est un regard, une présence infinie, une essence impalpable, une intelligence cosmique, la créativité, le sans nom, dieu, le rien, le tout, conscience, ou « je » en tant que conscience et non pas en tant que bonhomme..
Tu es conscience créative insufflant la vie à un monde holographique, à des pensées, des sensations et perceptions, un monde de croyances.
Tu es un esprit envouté, exhalant des ectoplasmes de ta transe.
Tu es la nudité, dissimulée sous des couches d’habits de croyances.
– Comment cette vie holographique apparait elle ?
Mystère et boule de scarabée.
Rien n’apparait. Il s’agit simplement d’une supposition, un rêve, une impression…
C’est paradoxal, il n’y a rien et pourtant il y a tout cela. Tout se passe et pourtant rien ne se passe..
Cette question appartient à l’histoire imaginaire et cette réponse appartient aussi à l’histoire imaginaire.
En lisant ces mots, il y a tellement de processus qui se bousculent. D’abord le mental entre en jeu en permettant un décryptage parmi d’autres, une possibilité de compréhension conceptuelle. Le mental, curieux, essaie de trouver une compréhension au dessin, Ça cogite, ça se pose des questions, ça commente…. et puis les yeux viennent se poser sur le texte, et là sans s’y attendre le moins du monde une douce émotion surgit, la vision physique se trouble, le mental est perplexe car aucune raison semble correspondre à cette émotion. Et oui, cela émane d’ailleurs et appartient à un Autre Monde. C’est une évidence dans le coeur . Le mental est alors amoureusement délaissé pour juste demeurer avec Ce qui se goûte sans chercher à y mettre quoique ce soit d’autre que de goûter pleinement Ce Qui Est.
Merci Sylvie pour ce rappel au Mystère .
Jolis clins d’oeil à cette belle et mystérieuse civilisation ancienne…..